RÉSIDENCES sur le Territoire – photographie et vidéo – Avril/Mai 2023

– temps de rencontres publics, scolaires.

Maia Flore

http://www.maiaflore.com

photographies

Une grande fleur au pistil géant entouré de petits pétales colorés et ce qui semble être le squelette d’un arbre en noir, s’hérissent au beau milieu d’un dessin d’enfant, le cadre estompé au pastel rouge et des touches de jaune, de vert brillant, de brun.. Commence ainsi le voyage d’une vie, au coeur des saisons, de la photographe Maia Flore.

Dans son poème “Elevations”, Beaudelaire nous rappelle que pour accomplir ce mouvement d’ascension il est nécessaire de “comprendre le langage des fleurs et des choses muettes”. Pour nous aider à y parvenir, Maia Flore crée des visions, en insérant son corps au beau milieu d’un paysage naturel, elle déracine le langage visuel et invente des nouvelles règles qui transforment l’approche à l’image.

Aériennes et surréalistes, ses œuvres sont comme les plantes, des filles du vent, résultat d’une mystérieuse alchimie entre terre et ciel. Elles manifestent du regard que chaque poète adresse à la réalité: un mélange d’attirance et répulsion. Maia Flore puise son inspiration du monde naturel qui nous entoure, elle en perce les secrets mais ne transfigure pas la réalité, plutôt elle la traduit, laissant percevoir l’univers d’émotions inattendu qui git en attente d’être réveillé…

Ilaria greta De Santis Extrait exposition « les saisons » Mars 2021

photographies 2021/2020 de Maia Flore

Isabel Pérez del Pulgar

https://www.isabelperezdelpulgar.com

Vidéos

Dans mes projets, le corps (mon propre corps) occupe et articule l’espace. Il y est objet, sujet, acteur, outil, instrument. Il (se) joue et déjoue dans un espace-temps qui le traverse et une construction-déconstruction permanente. Être soumis à ce qui ne peut pas être contrôlé tout en tentant d’échapper à la soumission. C’est l’une
des récurrences de mes films, dont j’explore les variations et les points de vue.
Plusieurs thèmes me sont chers: les questions de l’identité, de la fragilité de nos existences, de la violence subit par la femme, de la disparition, de l’emprisonnement du corps, de la mort, les relations de pouvoir… souvent dans des séquences d’autoreprésentation. Ces thèmes forment un noyau mouvant ayant besoin d’être sans cesse réinventé, amplifié, aiguisé, exploré.
Je construis des récits audiovisuels à caractère expérimental, que je nomme le cinéma élargi. Grâce à ses caractéristiques spécifiques de polyvalence, de mutabilité et d’hybridation avec toutes les techniques et moyens d’expression artistique, cette manière de conter des histoires, de façonner les récits, me permet d’explorer des voies singulières pour construire mon univers visuel. Cet univers se construit par un imaginaire métaphorique, poétique, pictural, théâtral, dont je prends les clés pour articuler mon discours. Un discours et une narration non linéaires. C’est-à-dire éloignés du concept narratif traditionnel. Ainsi suis-je plus proche de l’expérience sensorielle qui interpelle, que d’une narration qui expose un discours clos.

captures d’images vidéos 2022/2021 de Isabel Pérez del Pulgar