RÉSIDENCES sur le Territoire – photographie /vidéo

Edith Gallot

Résidence en mai/juin

« La ponctuation du ciel » installations vidéos

LA PONCTUATION DU CIEL installation/vidéo
« Edith Gallot présente ici une installation pensée et construite en relation avec l’identité spécifique du paysage qui environne L’esTRAde. Un paysage d’abord vu, puis perçu, un paysage où sont prélevés formes, matières et contours. Où l’ombre et la lumière semblent se révéler mutuellement, générant ainsi un véritable langage. Le mouvement, la source de lumière, l’objet du regard et le regard lui même, dans une relation corrélative, laissent apparaître une certaine cosmogonie. Reste à savoir à qui et à quoi elle s’adresse. L’artiste tente ici d’interroger le regard, de soumettre l’expérience perceptive à un système phénoménologique afin de pousser l’individu à prendre conscience de son état d’Être, présent au monde comme élément d’un tout, également en permanente interaction avec les autres éléments de ce tout.
Ce travail a pour vocation première d’inciter l’individu à considérer la réalité, non comme étant composée d’une succession de moments séparés et d’éléments distincts et figés, mais comme un tissu continu d’infinis changements, de flux et d’énergie au sein duquel tout est lié et en mouvement. Le dispositif d’installation vidéo et sonore bouscule la matérialité de l’espace concret et réel, de son environnement, afin d’aiguiser notre faculté à comprendre la poésie du monde visible.

Edith Gallot
  • FLUX installations, vidéos
  • Dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste, Catherine Menoury & Christian Laval installent à L’Estrade, une observation méditative de paysages en mutation, habités par l’avancée immuable du temps. Cette inexorable progression, inspirée des paysages aquatiques de l’Orne, est façonnée grâce à divers médiums (médias numériques, installations, sculpture). Ce mouvement-remous perpétuel recompose les paysages présents collectés qui lui sont donnés, eux-mêmes déjà fruits de l’évolution, pour en proposer de possibles futurs. Il invitera les observateurs à venir et revenir constater son renouveau ou sa déchéance. Au bord de ces paysages, des portraits vidéos viendront souligner ce flux incessant. Tenter de rendre visible l’imperceptibilité du temps dont la souveraineté n’a pas d’équivalent, reste le but de l’ensemble de la recherche de Menoury & Laval. L’image est ici l’eau entre nos doigts. Que peuvent-ils d’ailleurs retenir?
« Narcisse » Catherine Menoury & Christian Laval